L’édito par Bin Zhao, directeur du département recherche et valorisation du CTICM
Maîtriser le « risque incendie » et assurer le niveau de sécurité incendie, nécessaire pour les ouvrages de construction métallique, constituent une préoccupation permanente de la filière acier depuis plusieurs décennies. C’est la raison pour laquelle les acteurs de la filière ont investi massivement dans la recherche.
Les résultats sont là : les connaissances sur le comportement au feu des ouvrages métalliques sont solides et de nombreuses solutions constructives ont pu être mises au point
Si nous étions convaincus qu’il fallait favoriser l’approche scientifique pour apporter les réponses pertinentes à la sécurité incendie des ouvrages acier, nous le sommes encore plus aujourd’hui avec les récentes publications des lois Essoc et Elan (loi pour un État au service d’une société de confiance et loi portant Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique). En effet, ces lois visent à assouplir le caractère obligatoire d’une approche réglementaire ou de l’application stricte des normes de calcul et autorisent, de manière courante, le recours à des solutions alternatives. Cependant, les acteurs de la construction faisant appel à cette démarche doivent démontrer que les solutions alternatives employées conduisent au même niveau de performance que celui obtenu avec des règles normatives.
Dans le cadre de cette évolution réglementaire, l’approche performantielle pour la sécurité incendie de la construction métallique, développée par la filière acier, joue un rôle utile et important.
Ces ouvertures réglementaires vont inciter les initiatives innovantes tant au niveau de la conception que des solutions constructives. Compte tenu de son expertise dans ces domaines, le Centre sera un des acteurs moteurs au profit de la construction métallique française.